Sujet: En roues libre ! ♦ Auguste Sam 13 Sep - 17:10
Auguste P. R. Defrêne
- War never ends, because you have to fight for survive every day -
Identité
• Prénom(s) : Auguste Perceval Rodrigue • Nom : Defrêne • Date de naissance : 21.06.1989 • Âge : 25 ans • Espèce : Humain
• Métier / Études : Médecin de guerre • Maladie (Si patient) : Handicap moteur • Orientation sexuelle : Hétérosexuel • Groupe : Personnel soignant humain • Avatar : Andrew Cooper
Caractère
Je suis un homme qui peut sembler complexe. D'ailleurs, on me le dit souvent. Mais au final, c'est juste que j'ai des goûts qui peuvent paraître un peu originaux. Par exemple, niveau musique, vous connaissez quelqu'un d'autre qui joue du violon ? Je veux dire, personnellement ? Au final, j'aime les choses simples. La lecture, la musique, le cinéma. Je suis un passionné et quand je fais quelque chose, c'est à 200%. Aussi parce que je suis perfectionniste. Après, on dit de moi que je suis parfois snobe et arrogant. Je ne dirai pas le contraire. Mais je mérite d'être respecté, alors je le fais savoir. Attention cependant, ça ne veut pas dire que je ne suis pas sociable, ni même bon vivant. Je suis tout à fait capable de m'amuser comme tout le monde, même si parfois il faut un peu me pousser à sortir la tête de mes bouquins pour aller dehors. Niveau amour, disons que même si je crois dur comme fer que chacun a son âme-sœur, en grand romantique que je suis, je crois aussi à la désillusion. Tout particulièrement qu'on ne me regarde plus tout à fait de la même façon à cause de mon fauteuil roulant... Mais en somme, je ne suis pas si compliqué que je peux en avoir l'air. Il suffit de me connaître !
Histoire
J'ai passé toute mon enfance à Paris. Mes parents m'ont offert une vie de rêve. En même temps, ils en avaient les moyens. Et ils les ont toujours d'ailleurs. À l'école, je n'avais qu'une poignée d'amis, c'est vrai. En même temps, j'étais un peu l'intello de la classe. Celui qu'on fréquente surtout pour copier sur lui. Mais j'y faisais pas trop attention à l'époque. Je n'ai jamais été très doué pour juger les gens. Pourtant, je suis plutôt observateur. Enfin, là n'est pas la question. Mes années de lycée furent très... agréables. J'ai connu mon premier amour. Une fille sympa avec laquelle je m'entendais vraiment bien. C'était lors de notre dernière année. Alors on a fait des projets communs, forcément. Nous nous sommes tous les deux engagés dans la médecine, mais l'engagement était aussi tout autre, état donné qu'on a pris notre premier appartement ensemble. Même si nos parents ont un peu hésité sur le coup. Mais bon, on s'en fichait un peu. On était heureux, on s'épanouissait en tant que couple et qu'étudiants, bref, la vie était juste magique. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin, pas vrai ?
Ma fin est arrivée alors que j'entamai mon dernier semestre de master. Mon père, militaire, est ort lors d'une opération au Moyen-Orient. Je rentrais chez moi rejoindre ma copine, un bouquet de fleurs à la main et une bague de fiançailles dans la poche. Ouvrant la porte, j'ai cherché ma bien aimée. Et quand je l'ai trouvé, elle était en pleures, accrochée à son téléphone. Évidemment, je me suis immédiatement jeté dans sa direction pour la prendre dans mes bras. Mais elle a refusé. Elle voulait que ce soit moi qui me blottisse contre. Ne comprenant pas tout de suite, je me suis simplement exécuté. C'est là qu'elle a murmuré dans mon oreille que ma mère, n'arrivant pas à me contacter moi, l'avait appelé pour lui dire que... que mon père était décédé. J'étais sous le choc. Complètement désorienté. Et il m'a fallut quelques semaines pour m'en remettre. À tel point que j'en ai complètement oublié la bague de fiançailles... Je me suis juste contenté de finir mon diplôme, en devenant distant avec ma copine. Regrettable erreur, d'ailleurs. Parce qu'elle était toujours là pour moi. Sauf quand je lui ai dit que je m'engageai dans l'armée. Elle n'a pas tout à fait apprécié cette décision inattendue. Mais quand je lui ai dit que je faisais ça pour mon père... elle est devenue un peu plus conciliante.
L'armée m'a pas mal aidé. Moi qui suis un grand rebelle à grande gueule, j'ai dû apprendre à me tenir à carreau. Sans oublier qui je suis, évidemment. Quoi qu'il en soit, j'ai mené mes études en même temps que mon entraînement militaire. C'était assez dense comme programme, mais j'ai surtout appris sur le terrain, en mission au Moyen-Orient. Comme mon père avant moi. Sauf que je préférais soigner les gens. Pas les tuer. Je me souviens de la première fois que j'ai tué. Étrangement, je me suis senti satisfait. Heureux. J'en fais encore des cauchemars. Ou des rêves. Et ce souvenir me hante dès que je baisse les yeux sur mes jambes. Parce que oui, tout est lié. C'était pendant une sortie avec mes collègues, une simple ronde de routine...
Un mal de crâne. Un sifflement atroce dans mes oreilles. Du sang qui coule sur mes tempes. Sur mes bras. Une douleur vive dans le dos. Je me suis réveillé pendu par les mains à des chaînes dans une cave sombre, au milieu de nulle part. Un sceau d'eau croupie lancé en plein visage. Suffisant pour me faire reprendre mes esprits. Me souvenir de cette mine qui a explosé notre voiture. Des deux morts. De mon collègue et ami encore en vie. Seul rescapé. Avec moi. Où était-il, à présent ? Je tournai la tête de gauche à droite, ne voyant que des silhouettes voilées et armées. Elles parlaient arabe. Je comprenais quelques mots. L'autre homme. Le cacher. Je vis alors deux de mes geôliers prendre le corps sans vie et méconnaissable de mon ami pour le traîner en dehors de la pièce, tandis que deux autres individus cagoulés s'armaient de longues barres de fer, avant de tirer sur mes liens pour me faire presque décoller du sol. Une des barres traîna sur le sol. Le son résonna dans ma tête, tout comme mon cœur. Puis mes hurlements.
Des jours, des semaines, des mois, des années, je ne sais pas combien de siècles passèrent avant que je ne rende mon dernier souffle. C'était une autre séance de torture. Encore les barres de fer. Encore moi qui déballai mon grade, nom, matricule. Dans quel ordre, peu importe. Je n'en étais plus à ça près. J'étais épuisé. Affamé. Brisé. Mais ce n'était pas terminé. Non. Une dernière question. Une dernière boutade de ma part sur le ridicule de porter un foulard en plein désert. Et mes genoux qui explosent. Un craquement terrible. À peine couvert par mes hurlements. Un de moins. Je crachai sur la face de mon geôlier. Et de deux. Un sifflement. Des silhouettes. Quelques lointains " Allahu Akbar ", et le silence. Le noir. Le vide. Les ténèbres. Le rien. La mort.
Je ne me souviens plus de grand chose, après ça. Je crois bien que j'ai fini par craquer. Raconter tout à tout le monde. J'avais sans doute le vain espoir de recevoir des soins corrects. Cependant, rien ne vint jamais. Mes jambes me faisaient terriblement mal. Et tout ce qu'on me donnait c'était de l'héroïne contre la douleur. Bien sûr, ça me faisait aller mieux. Pour le temps que ça a duré. Car c'est quand j'étais au fond du trou que les secours sont arrivés. Tout est allé très vite. Si bien que je me rappelle seulement d'avoir ramassé un flingue par terre pour abattre un de mes geôliers seulement blessé par mes collègues. J'ai vidé le chargeur sur lui. C'était tout simplement jouissif. Puis ensuite je me suis réveillé à l'hôpital.
La période de manque qui a suivit mon sevrage a été l'un des pires moments de ma vie. Bien entendu, ma petite amie était là, près de moi. Mais je lui ai dit tellement de choses ignobles, dans mon état, qu'elle a finit, je crois, par abandonner. Pourtant, elle était plus que jamais aux petits soins pour moi. Et quand, enfin, j'ai retrouvé mes esprits, il y avait sur ma table de chevet, une lettre à mon nom, posée sous la bague de fiançailles que j'avais achetée pour ma bien aimée. Le contenu de la lettre était le suivant : " Cher Auguste, Jamais je n'aurais pensé te dire ça un jour, mais je ne peux plus supporter de te voir. Ta souffrance me fait mal. Tout comme tes mots qui, je le sais bien, ne sont pas vrais. Tu ne les penses pas, mais tu les dis. Et quand je pose les yeux sur toi, je t'entends encore les prononcer. J'ai trouvé la bague. Je suis touchée, vraiment, mais comme je te le disais, je ne peux pas l'accepter. J'aurais pu vivre avec toi malgré ton handicap. J'aurais pu le supporter. Mais je n'arrive pas à te regarder en face. Plus maintenant. D'où cette lettre très impersonnelle. Tu mérites quelqu'un de bien, Auguste. Mais je ne suis plus cette personne. Je t'aime, et je t'aimerai toujours. Adieu. " Et la signature, aussi belle que fine.
Dans les semaines qui suivirent, je fis une sorte de dépression. D'abord mon couple. Puis ensuite j'apprenais que mes genoux ne pourraient être réparables que dans dix ou quinze ans. Oui, les médecins ont essayé, mais faute de soins précédents, le remodelage osseux a été une catastrophe. Et actuellement, on ne peut rien y faire. Si ce n'est attendre. Comment ne pas plonger, dans ce cas-là ? En sortant de l'hôpital, j'avais donc un fauteuil roulant. Fini la moto. Pas comme avant, en tout cas. Fini de courir. Fini de marcher. Fini de draguer. Seule consolation : des courses de fauteuil avec un groupe de parole. Et le fait que l'armée a réussit à m'avoir mon doctorat. Ils ont voulut me garder parmi eux, en France. À un poste de gratte-papier. Mais j'ai refusé. J'ai touché ma pension, durant les premiers mois, en tournant en rond dans mon appartement. Cependant, au bout d'un moment, trop, c'est trop. Alors j'ai pris mes cliques et mes claques, puis je me suis installé dans un endroit un peu au hasard. Enfin, au hasard, pas vraiment. En Finlande, en fait. Pour la simple et bonne raison que personne ne viendrait m'y chercher. Sans compter sur le fait que j'ai entendu parler d'un hôpital là-bas qui recrutait. Et personne n'était jugé. Oui, un médecin en fauteuil roulant est parfois pris pour un patient. C'est très agaçant... Enfin bref. Maintenant, il faut juste que je reprenne tout depuis le début...
• Surnom : Varius • Âge : 18 ans • Votre pays ? : France • Fréquence de connexion ? : Tous les jours. Pour RP... un peu moins. • Comment avez vous connu le forum ? : Par le monsieur qui dirige l'hôpital • Comment trouves tu le forum ? : Pas mal. Seul hic : le fond est un peu mal fichu, non ?
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Dernière édition par Auguste Defrêne le Sam 27 Sep - 15:12, édité 10 fois
Aedan Cursse
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